La mondialisation économique galopante, l'interconnexion de nos sociétés, les crises économiques, sociales et environnementales, obligent à penser le monde dans sa globalité. La libre circulation du capital laisse les marchés et les multinationales faire leur loi, avec la complicité des Etats ou contre leur volonté. Faut-il pour autant ériger des barrières protectionnistes et se replier chacun sur son territoire national et ses mythes fondateurs ?
Une autre voie est possible. Il s'agit de construire une alternative, basée sur la coopération et la solidarité internationales et non sur la compétition territoriale et extraterritoriale, source de guerres et d'inégalités.Ce projet universel de développement doit garantir le partage équitable des ressources, la préservation des biens communs et de la planète, la justice sociale, les droits de la personne et, bien sûr, la paix planétaire et le règlement des conflits. L’Union européenne, si elle parvient à se constituer comme acteur politique et stratégique, peut et doit jouer un rôle de premier plan. Pour ce faire, la réalisation d’une Europe fédérale est un objectif essentiel à poursuivre.
Ce comité travaillera notamment à redéfinir le rôle de la France, sixième "puissance" économique mondiale au sein de l’Union européenne et dans ce nouvel internationalisme que nous appelons de nos vœux, fondé sur le respect du droit international et l'égalité entre des peuples libres et souverains ainsi que la lutte contre les racismes dont les lgbtiphobies et la pénalisation de l’homosexualité par les Etats.
Une attention particulière sera portée aux liens qu'entretiennent la France et l'Europe avec les pays dits du Sud, notamment ceux de l'autre rive de la Méditerranée et les pays en développement, en vue de bâtir de nouvelles relations, plus équilibrées et animées par des enjeux communs, et non par les seules questions migratoires et sécuritaires.
Ce comité vise aussi à rassembler les militants de Génération-s qui se soucient de la politique de défense de la France et souhaitent que les écologistes et les partis de gauche raniment le débat politique quasi inexistant sur cet enjeu crucial.